Comment vivre avec une personne atteinte de toc ?
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des maladies de la pensée, des émotions et du comportement qui touchent 2 à 3% de la population française. Caractérisés par l’apparition d’idées ou d’images répétées, persistantes, non désirées et souvent anxiogènes, ils rendent difficiles toute cohabitation avec le patient. Cependant, contrairement à ce que pensent la plupart des gens, il est possible de vivre avec une personne atteinte de TOC tout en l’aidant à s’améliorer. Découvrez dans notre présente rédaction quelques attitudes à avoir pour vivre avec une personne souffrant de TOC.
Être compréhensif et faire preuve de tolérance et de soutien
Une personne atteinte de toc ne s’appartient plus pleinement. Elle est fréquemment sous la domination de ses perceptions atypiques. Se mettre en colère ou manifester des ressentiments pendant qu’elle accomplit ses rituels ne feront qu’aggraver ses troubles obsessionnels compulsifs. Il convient d’éviter de se moquer de ses comportements même s’ils s’avèrent complètement ridicules. Vous devez tolérer qu’elle accomplisse ses rituels sans pour autant s’empêcher de l’inciter à se faire soigner. Il est tout de même nécessaire de le soutenir aussi dans sa thérapie comportementale que dans son traitement médicamenteux. Tolérer l’accomplissement des rituels du malade de toc n’est pas synonyme de l’aider à le faire !
Éviter d’aider la personne atteinte de toc à l’accomplissement de ses rituels
Il s’agit ici de la règle la plus importante à observer pour aider un malade souffrant de toc. Lorsque vous vivez avec une personne atteinte de toc, vous devez absolument éviter d’apporter de réassurance à ses obsessions.
Quand le malade commence à exhiber ses obsessions, la seule façon de lui être utile est de l’aider à ne pas les accomplir jusqu’au bout. Pour ce faire, la méthode conseillée par les psychologues est de s’obliger à répondre à toutes ses questions. À ce niveau, vous devez vous garder de répondre deux fois à la même question si ce n’est pour lui signifier fermement mais gentiment que la réponse est déjà connue de lui. Vous devez aussi ignorer toutes ses demandes de réassurance en changeant rapidement de sujet. Vous éviterez ainsi de renforcer ses troubles obsessionels.
Être attentionné et complimenter la personne atteinte de toc pour chacune de ses avancées
Lorqu’il arrive que vous remarquez des améliorations mêmes insignifiantes de la manifestation des troubles chez votre proche atteint de toc, vous ne devez ménager aucun effort pour le féliciter. Cela n’a l’air de rien mais constitue un outil puissant qui encourage le patient à persévérer car il constate que ses efforts sont reconnus. Et cela demande évidemment de se montrer très attentif vis à vis de lui.